jeudi 16 décembre 2010

"heureux de représenter ma musique lors de ce festival"


Après un concert à rompre le souffle, Soprano nous accueille dans sa loge et répond volontiers à nos questions...


Festival des arts nègres ça vous dit quoi?

Moi ce que j'aime beaucoup au concept de ce festival, c'est le coté de pouvoir montrer au monde que les black ont beaucoup avancé dans la culture. Tout à l'heure, on est allé voir des tableaux, il y a des concerts de rap de reggae et tout ça est une très belle initiative. C'est pour moi un honneur de venir représenter ma musique dans ce festival.

Dans vos chansons, vous dénoncez souvent l'injustice, pensez vous qu'un monde juste est possible?

C'est vrai que c'est utopique, plus je grandis, plus je comprends que la vie c'est yin yang. Parfois il faut du mal pour avoir bu bien ou du bien pour avoir du mal malheureusement. Mais à force de prôner la positivité, la justice et le coté peace, aux jeunes, ils mangent ce discours là et peut être qu'avec les années, on va voir un monde un peux mieux grâce a ces jeunes qui écoutent notre musique.

Pourquoi avoir nommé votre dernier album la colombe?

C'est pour exprimer mon état d'esprit. Comme je le dis souvent, je fais la guerre sur le dos dune colombe, c'est-à-dire que je fais la guerre pour la paix. Après, il y a le titre crazy, un des délires de l'album. Une fois, j'étais parti pour faire un morceau chez un collègue, il y avait un autre studio à coté du mien. De l'autre côté, mes pots faisaient le show et je les regardait danser. Je me dis ben moi aussi j'ai envie d'être avec eux alors que j'ai mon texte à finir. J'essai de faire le sérieux, et de me concentrer sur mon texte. Finalement, je vais chez eux, j'ouvre la porte, je les chambre un peu, d'où crazy.

Après Puisqu'il faut vivre et la colombe, à quand le prochain album ?
Le dernier album est un double album, La colombe est sortie il y a deux mois, et le corbeau va sortir en Avril.

Quel est le délire de Soprano?

Moi, j'écris de la musique pour faire des concerts. Aller au studio ça me soule. Je préfère qu'on me dise "mon concert est plein" que "j'ai vendu 300 mille album". Il m'arrive parfois d'oublier mes couplets sur scènes. C'est le truc que je fait le plus sur scène, car je suis tellement dedans que je pars dans un sens et dans un autre. Des fois c'est le public qui me dit non, c'est pas ça. Je trouve que c'est bien, et il se passe quelque chose entre le public et moi. Ils se diront, ça c'est une chose qu'il a faite chez nous et nul part d'autre.

Soprano enflamme la biscuiterie


Soprano était à la Biscuiterie de Bourguiba devant des milliers de spectateurs unis dans une même ferveur. Mardi soir la star franco-comorienne a donné toute sa mesure…

Le public n'attendait que lui, scandant son nom après le passage de chaque artiste: Black Diamonds (Sénégal), Moona (Bénin-Sénégal), Abass Abass (France-Sénégal) et Xuman (Sénégal).

C'était clair, ils étaient venus rien que pour Soprano. Car Saïd M'Roumbaba, de son vrai nom, ne laisse pas indiférent. Rappeur exceptionnel, il attire un public qui ne ferait pas le déplacement pour quelqu'un d'autre: "c'est la première fois qu'on assiste à un concert, et nous sommes venus pour Soprano" nous dit un groupe de filles très excitées.

Ça y est, 23h30, les festivités commencent. Celui que tout le monde attendait fait son entrée sur scène. La lumière se tamise, les loupiotes de couleur rouge et verte s'allument et donnent une ambiance très zen à la salle. Le public s'agite, il est enfin là.
Le charme opère comme toujours, sa voix est parfaite, son timbre envoutant !
Durant près de deux heures, il a enchainé ses plus grands succès et des reprises dans une ambiance chaleureuse.

Il a chanté, dansé et enthousiasmé un public, il est vrai conquis d'avance. Certains debout, sautent, dansent, chantent, ce qui fait parfois rire Soprano qui leur fait des petits signes. Il faut dire qu'une bonne partie d'étudiants comoriens étaient présent et qu'ils savent mettre l'ambiance.

Quant à lui, "il a une énorme présence sur scène ki lui permettai de communiquer avec nous" nous déclaré un fan à la fin du concert.
Quand on demande à une comorienne sa réaction à chaud, elle répond "je n'ai plus de voix tellement il était bien, beau et mortel, on part avec plein d'étoiles dans les yeux…"

En effet, le rappeur a mis le feu, survolté, il a emballé les milliers de fan, le public a eu droit à un show. Mais, il a aussi beaucoup ému lorsqu'il a chanté, hiro, ou tout le monde était ensemble à lever le poing et à reprendre le son avec lui. Cette chanson est tellement bouleversante que l'assemblée semblait figée. Une merveille ! sa voix révèle tant l'émotion que suscitent les paroles.

Au final c'est un sans faute, Soprano a conquis son public. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que le public a totalement approuvé. Mais quel concert, on en redemande.


samedi 11 décembre 2010

FESMAN : entrée réussie.


Un Youssou Ndour en grande forme, un Manu Dibango étincelant, une organisation débordante d'ingéniosité, un public en délire… secouer ce savoureux mélange et vous obtiendrez une belle cérémonie d'ouverture du 3eme Festival Mondiale des Arts Nègres.

La cérémonie d’ouverture de la troisième édition du Festival mondial des Arts nègres a eu lieu ce vendredi 10 décembre au stade Léopold Sedar Senghor sous la présidence du chef de l’Etat, Abdoulaye Wade . Le public a eu droit à un spectacle riche en couleur.
La première dimension de la cérémonie a été la superbe chorégraphie de l'ivoirien Georges Momboye. Avec l'aide d'effets spéciaux, ses danseurs venus d'un peu partout de l'Afrique, ont parcouru en une demie heure l'histoire de l'Afrique du Big Bang à nos jours.
Le concert qui a suivi à rendu le public hystérique. Angélique Kidjo, Youssou Ndour, Minyeshu , Ismaël Lô, Baba Maal, Manu Dibango… ont fait danser les nombreux spectateurs.
les percussionnistes de Doudou Ndiaye Rose ont clos la cérémonie d'ouverture de ce 3eme Festival Mondial des Arts Nègres.
Cette cérémonie marque le début d'une longue série de manifestations . Au total plus de 400 artistes d’Afrique et de la diaspora sont annoncés avec la participation d’une cinquantaine de pays. Le Brésil est l’invité d’honneur de la manifestation. Sur le thème de la renaissance africaine, le festival va montrer la culture africaine dans ces multiples dimensions. Touchant au cinéma à la littérature, la musique, la gastronomie, la danse, l'artisanat, le sport etc. Les manifestations devraient couvrir une bonne partie du pays, et ce jusqu'au 31 décembre.

jeudi 29 avril 2010

L'INTER L'A FAIT


Battu à l'aller (1-3), le Barça n'est pas parvenu à fendiller le bloc intériste. C’était mercredi, à domicile, lors de la demi-finale de Champions League gagné 1-0.
On croyait la forteresse du Camp Nou imprenable, le plus grand tifo du monde a été prévu pour l’occasion, mais rien de cela n’a su affecté les nerazzurri. Et ceci grâce à un homme : José Mourinho.

Celui qui a remporté la C1 avec Porto en 2004 se hisse en finale de la plus belle des compétitions en capitalisant sur les 77% de chances de son équipe de passer suite au succès 3-1 acquis à l’aller.

Il a mis sur pied une tactique inédite : Certes, ce match pourrait se réduire à un atelier d’attaque-défense. Mais quelle attaque, et surtout, quelle défense.
Pour une défense qui n'a encaissé que trois buts lors de ses sept derniers matches de C1, cela n’a pas été trop difficile. L'Inter est une équipe qui a su défendre, qui a su subir sans encaisser. On a retrouvé le catenaccio d'antan. La ligne Maicon, Lucio, Samuel et Zanetti a été intraitable.

Mourinho est certainement le plus grand coach du monde. Lui qui n'a fait qu'une bouchée de Pep Guardiola lors de cette double confrontation. Lui qui a reconverti Samuel Eto'o et Diego Milito en arrières latéraux au Camp Nou. Le spectacle ? Le panache ? Pour d'autres après tout. L'Inter a terrassé le champion d'Europe sans avoir eu le ballon pendant 180 minutes. Avé Catenaccio.

Même le virtuose Messi s’y est heurté. En effet, En sept rencontres face à des équipes entraînées par José Mourinho, l’argentin n'a jamais marqué. Il y a des limites au génie.

On peut reprocher aux milanais de n'avoir pas produit du jeu, mais ils pouvaient se le permettre vu le match aller qu'ils ont fait.
Ils ont passé le temps à défendre au point d’irriter leurs adversaires. On croirait même que les catalans forçaient un peu leurs gestes, si ce n'est pas un aveu d'impuissance, ça y ressemble beaucoup.

L'entrée des petits gabarits qui vont à deux mille à l'heure (Jeffren, Boyan et Maxwell) n'y a rien changé.

Pour nous socio du Real, cela est plus qu’une satisfaction. Voire le rival jouer et éventuellement remporter la C1 à Madrid est inconcevable.
Quant à Mourinho, il disputera cette finale de C1 à Madrid et pourrait y rester comme coach…

dimanche 18 avril 2010

La montée de Messi: jusqu'où?


Strastophérique, exceptionnel, la presse sportive espagnole et mondiale a manqué de mots pour qualifier Lionel Messi au lendemain du quart de finale retour qui a opposé le barça à arsenal.
Tellement, l'argentin a impressionné le monde entier par son quadruplé.
Certains se sont même permis de le comparer à Zidane, Maradona et Ronaldo qui ont marqué l'histoire du football mondial.
Que nenni, Messi n'est pas encore à ce niveau. N'en déplaise aux fans de Messi, mais avant de prétendre au rang de meilleurs joueurs du monde de tous les temps, non seulement il doit être génial avec son club mais, mais briller aussi avec son équipe nationale. Ce qui n'est pas le cas du catalan.
Messi n'a non seulement pas brillé lors des deux dernières copa américa, mais n'a été aussi que l'ombre de lui même lors des éliminatoires du mondial 2010.
Les joueurs auxquels ses laudateurs le comparent, ont été au sommet de leur art avec leurs équipes nationales et ont ainsi marqué l'histoire du football.
Edson Arantes do Nascimento alias Pelé a fait gagné deux coupes du monde à son équipe nationale en 1958 et 1970.
Johan cruyff a quant à lui permis au Pays bas d'être deux fois de suite finaliste en coupe du monde (1974 et 1978).
Les exploits de Maradona, de Zidane et de Ronaldo Luis Nazario ne sont plus à prouver.
A moins que Messi mène l'Argentine très loin en Afrique du sud (j'en doute d'ailleurs) il n'intégrera pas la liste des joueurs qui ont marqué le football de tous les temps.
Fabio Gbadson

mardi 6 avril 2010

Awadi en featuring avec Thomas Sankara, Malcom X et Nelson Mandela



Il est des actes qui méritent que l’ont s’y attardent, parce qu’ils suscitent la réflexion, incitent à l’optimisme et poussent à agir. Le projet Présidents africains de Didier Awadi en fait partie.

Le rappeur Didier Awadi a présenté jeudi son nouvel opus au centre culturel Blaise Senghor de Dakar. Un album plus engagé que jamais, de 21 titres, dans lequel il fait chanter des icônes de la jeunesse africaine telles que Thomas Sankara, Nelson Mandela ou encore Patrice Lumumba.

A trois jours de la commémoration du 50e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, c'est, pour Awadi, l'aboutissement d'un projet monstre, qui l'a occupé pendant cinq ans. Les paroles de ces chansons sont inspirées des discours des «pères-fondateurs» de l’Afrique indépendante et des penseurs de la diaspora (Frantz Fanon, Aimé Césaire...).

Ces textes mis en musique ont inspiré Awadi et d’autres artistes africains (le burkinabè Smockey, le congolais Lexxus, les maliens Tatapound…). Au final, un album éclectique, regroupant les différentes variétés musicales de l’Afrique et des Antilles.

Plus qu’un simple outil de distraction, le 4ème album du lauréat du prix RFI Musiques du Monde 2003, se veut aussi un instrument pédagogique. Il permettra à la jeunesse africaine de se réapproprier son histoire et de lui redonner espoir. «Il faut que le sénégalais sache qui est Cheikh Anta Diop, que le jeune burkinabè connaisse réellement Thomas Sankara et que le congolais se souvienne de Patrice Lumumba», a déclaré Awadi.

Et pour ceux qui ne seraient pas rassasiés, le projet Présidents d’Afrique se prolongera par un film documentaire annoncé pour mai. D'ici là, les fans d'Awadi se rueront à son concert événement, vendredi 2 avril, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Après la conférence de presse, un débat sur le thème « indépendance, 50 ans après » a réuni Cheikh Amidou Kane, Blandine Sankara (sœur de Thomas Sankara), Roland Lumumba (fils de Patrice Lumumba), Mohamed Touré (fils de Ahmed Sékou Touré), Massamba Sassoun Dop (fils de Cheikh Anta Diop) et quelques ministres et universitaires.


mardi 30 mars 2010

Pourquoi le Real Madrid doit gagner le Classico?


Depuis son élimination de la Ligue des Champions par Lyon, le Real Madrid n'a qu'une idée en tête, être champion d'Espagne. Face aux enjeux sportifs et extra sportifs, les madrlènes n'ont pas le choix. Et sur son chemin, il doit battre le Fc Barcelone, avec qui il est au coude à coude, le 11 Avril prochain à Santiago Bernabeu. Focus

1. Le Real Madrid a investi plus de 209 millions pour se payer les services de Cristiano Ronaldo 94 millions, Kaka, 67 millions, Karim Benzema 33 millions, et de Raul Albiol 15 millions. Florentino Perez, le président du club, doit faire rentabiliser cette énorme dépense.
Comme il l'expliquait très justement à CNN cet été, "le football est comme une entreprise où l'on achète les machines les plus modernes pour mieux travailler“. Une sason terne entrainerait un véritable crash industriel et le Real ne ferait qu'augmenter une dette évaluée déjà à plus de 300 millions d'euros. Si la vente de maillots permet de compenser les sommes faramineuses, les retombées économiques du titre de champions d'Espagne seraient exponentielles.

2. Ce Classico se jouera à Santiago Bernabeu, un stade imprenable pour le Real Madrid cette saison en championnat. En quinze match à domicile, les madrilènes n'ont perdu aucun. Un autre résultat qu'une victoire à Santiago Bernabeu est impensable pour le peuple madrilène. si le Barcelone a déjà battu Madrid à Santiago, les statistiques à domicile cette saison des meringues sont tout bonnement prodigieuses. En quinze rencontres, le club du Roi n'en a perdu aucune, glanant 45 points sur 45 possibles en championnat, avec 53 buts inscrits (soit une moyenne de 3,5 buts par match) pour seulement 15 encaissés ! Seul l'AC Milan est venu prendre des points cette saison (victoire 2-3 pour les hommes de Leonardo). La finale de la Ligue des champions est accueillie cette saison à Bernabeu et elle est ratée pour le Real. Il faudra donc proposer une "autre finale" aux supporters.

3. Le Real possède un joueur d'exeption: Cristiano Ronaldo a su faire taire tous les sceptiques. Arrivé dans la capitale ibérique avec 94 millions d'euros, le Portugais a mis du temps à se mettre en route, mais pour quel résultat : en 26 rencontres toutes compétitions confondues, l'ancien ballon d'or France Football 2008 a inscrit la bagatelle de 26 buts. Il est d'ailleurs le meilleurs buteur de la Champions League bien qu'étant éliminé. Positionné les trois quarts du temps en attaque, le joueur originaire de Madère confirme l'efficacité qui était la sienne à Manchester United, où il avait finit la saison 2007/2008 avec 31 buts en 31 matchs de Premier League, et huit buts en C1. Bien muselé lors de l'aller, les catalans devront absolument rester sur leurs gardes, sans quoi Ronaldo pourrait leur faire quelques misères, dont lui seul a le secret.

In fine, le Real doit gagner pour prouver qu'il est plus fort que barça

lundi 22 mars 2010

Obama : celui qui réussi tout ce qu’il entreprend


Barack Obama a remporté une victoire historique, réussissant là où plusieurs présidents américains avaient échoué. La Chambre des représentants a approuvé dimanche soir la réforme de la couverture santé, permettant à plus de 32 millions d'Américains qui n'en possédaient pas de bénéficier d'une assurance-maladie désormais quasi universelle dans ce pays.

"Nous avons prouvé que nous sommes encore un peuple capable de réaliser de grandes choses", s'est félicité le président Obama à la télévision, peu après le vote. "Nous avons démontré que ce gouvernement, le gouvernement du peuple et par le peuple, travaille toujours pour le peuple"

Une réforme qui vu le système économique américain paraissait quasi impossible.
C’est dire combien de fois, la volonté et la détermination peuvent renverser des montagnes.

Ceci nous amène à revenir sur les conditions dans lesquelles cet homme a été élu.

Le soir du 4 Novembre 2008, le monde entier avait les yeux rivés sur les Etats-Unis d’Amérique.
L’élection du 44è président des USA a attiré l’attention de plus d’une nation. En Europe comme en Afrique, ces élections étaient très prisées par toutes les grandes chaînes de télévision. Tant l’enjeux socio économique de ces élections était important.

Un noir d’origine africaine venait d’être élu président de la plus grande puissance économique mondiale.
Le rêve de Martin Luther King, celui de ne pas voir un homme jugé pour la couleur de sa peau mais plutôt pour la mesure de son caractère se réalise.

Et pourtant, si Barack Obama avait été battu, se serait à cause de la couleur de sa peau ; mais il n’a pas gagné grâce à cela non plus. Il a su utiliser sa diversité pour rassembler autour de lui l’électorat. La stratégie était bonne, mais la technique utilisée était géniale.

Il a su faire renaître dans les cœurs de ses compatriotes, l’espoir, la fierté d’être américain. Et aux populations étrangères, l’espoir d’une Amérique ou tout est possible.

L’Amérique grâce à lui, nous fait toujours rêver. La Chine ou la Russie seront peut être une grande puissance ! Mais personne ne rêve de devenir chinois ou russe.
Pour les africains, cette élection a revêtu un caractère très particulier. D’autant plus que l’homme le plus puissant du monde est un « cousin ». Mais au delà de cette considération « familiale » il y a une analyse que tous les africains et surtout les jeunes doivent faire : Obama n’est pas un chanteur, ce n’est pas un rappeur ni un sportif, encore moins un trafiquant de drogue. Ça veut dire que les études et le travail sont un moyen de sauver notre condition. Il faut donc apprendre à travailler, à avoir des diplômes, à croire en soi.

Prenons exemple sur lui...

fabio gbadson

La faim justifie les moyens…

A la demande de notre professeur de multimédia, nous allons mener une réflexion sur le thème suivant : « la faim est elle toujours liée à la pauvreté ? »

D’entrée de jeu, nous dirons que la pauvreté et la faim sont étroitement liées.
Dans ce monde où la quantité de nourriture est largement suffisante, le problème qui se pose n’est pas son approvisionnement mais bien son accès.

Et seuls ceux qui ont les moyens y ont accès.
C’est l'absence de revenus, la pauvreté en d’autres termes, qui empêche les populations de se nourrir à leur faim.

Selon un rapport de la FAO -Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture-, la croissance de la production alimentaire dans les pays en développement a triplé depuis le début des années 1970. Elle a même réussi à dépasser celle de la population. Néanmoins, environ 854 millions de personnes dans les pays en développement souffrent encore de la faim chaque jour.

Si l’on doit accorder une attention toute particulière aux pays les plus pauvres, on remarque très facilement que les pays aux revenus moyens abritent 280 millions de personnes vivant avec moins d’un dollar par jour et 870 millions de personnes vivant avec deux dollars par jour, toujours selon le rapport de la FAO.

En plus, certaines circonstances politiques ne sont pas à négliger quand on nomme les causes de la faim.
Un régime dont la survie se trouve menacée par la faim dont son peuple souffre trouve les moyens de faire face à la situation. Il peut mettre en œuvre une politique qui augmente le revenu général de la communauté, ou une politique de redistribution qui fournit du travail aux chômeurs, et s'attaquer ainsi à l'une des principales causes de la faim à savoir le chômage.

Une population en santé, qui peut se nourrir convenablement, est la base même du développement durable.
fabio gbadson

mardi 23 février 2010

Adébayor le joueur africain le mieux payé après Eto’o

La coqueluche du football togolais et capitaine des Eperviers, Emmanuel Shéyi Adébayor, est le 6è joueur le mieux payé au monde et le deuxième joueur africain le mieux payé, selon le classement du Top 50 des plus gros salaires de football.

Il gagne à lui seul près de 708.000 €/mois soit 463.740.000 F Cfa depuis qu’il a signé l’été passé à Manchester City du Cheik Mansour Bin Zayed Al Nahyan de l'émirat d'Abou Dhabi.

En Afrique, seul le Camerounais Samuel Eto’o a de meilleurs émoluments que lui. Le manchunien dépasse largement certains grands noms du football tels que : Thierry Henry, Ronaldinho et
Didier Drogba.

A la 1ère place de classement, on retrouve Cristiano Ronaldo du Real Madrid 1.083.000 €/mois (709.365.000F Cfa) suivi de Zlatan Ibrahimovic du FC Barcelone 1.000.000 €/mois (655.000.000F Cfa) et du ballon d’or Lionel Messi (FC Barcelone) 875.000 €/mois (573.125.000 F Cfa).

Ceci relance le sempiternel débat sur le salaire mirobolant des joueurs de football.

Les détracteurs de cette pratique vous diront que des milliers de pauvres gens meurent de faim dans le monde, alors que les laudateurs -dont j’en fais parti- diront qu’ils le méritent bien, vu tout l’effort qu’ils fournissent. En plus, ils ont le mérite de gagner « proprement » leur vie…

Qu’en dites-vous ? Vous pensez qu’ils en gagnent trop ? Votre avis m’intéresse.

Le classement complet (chronofoot.com)
- 1 Cristiano Ronaldo (Real Madrid) 1.083.000 €/mois
- 2 Zlatan Ibrahimovic (FC Barcelone) 1.000.000 €/mois
- 3 Lionel Messi (FC Barcelone) 875.000 €/mois
- 4 Samuel Eto´o (Inter) 875.000 €/mois
- 5 Ricardo Kaká (Real Madrid) CF 833.000 €/mois
- 6 Emmanuel Adebayor (ManCity) 708.000 €/mois
- 7.Karim Benzema (Real Madrid) 708.000 €/mois
- 8.Carlos Tevez (Man City) 666.000 €/mois
- 9 John Terry (Chelsea FC) 625.000 €/mois
- 10 Frank Lampard (Chelsea FC) 625.000 €/mois
- 11.Thierry Henry (FC Barcelone) 625.000 €/mois
- 12 Xavi (FC Barcelone) 625.000 €/mois
- 13.Ronaldinho Gaúcho (AC Milan) 625.000 €/mois
- 14 Steven Gerrard (Liverpool FC) 625.000 €/mois
- 15 Daniel Alves (FC Barcelone) 583.000 €/mois
- 16.Michael Ballack (Chelsea FC) 541.000 €/mois
- 17 Raúl Gonzalez (Real Madrid) CF 541.000 €/mois
- 18 Rio Ferdinand (Man United) 541.000 €/mois
- 19 Kolo Touré (Man City) 541.000 €/mois
- 20 Wayne Rooney (Man United) 500.000 €/mois
- 21 Robinho (Man City) 500.000 €/mois
- 22 Iker Casillas (Real Madrid) 500.000 €/mois
- 23 Victor Valdéz (FC Barcelone) 500.000 €/mois
- 24 Frédéric Kanouté (Séville FC) 500.000 €/mois
- 25 Deco (Chelsea FC) 500.000 €/mois
- 26 Didier Drogba (Chelsea FC) 458.000 €/mois
- 27 Gianluigi Buffon (Juventus) 458.000 €/mois
- 28 Francesco Totti (AS Rome) 458.000 €/mois
- 29 Luca Toni (AS Rome) 458.000 €/mois
- 30 David Villa (Valence) 458.000 €/mois
- 31 Arjen Robben (Bayern Munich) 458.000 €/mois
- 32 Bastian Schweinsteiger (Bayern Munich) 458.000 €/mois
- 33.Ashley Cole (Chelsea FC) 458.000 €/mois
- 34.Fernando Torres (Liverpool FC) 458.000 € / mois
- 35 Gareth Garry (Man City) 458.000 €/mois
- 36 Patrick Vieira (Man City) 458.000 €/mois
- 37 Charles Puyol (FC Barcelone) 416.000 € / mois
- 38 Andres Iniesta (FC Barcelone) 416.000 €/mois
- 39 Sergio Aguero (Atletico Madrid) 416.000 €/mois
- 40 Andreas Pirlo (AC Milan) 416.000 €/mois
- 42 Frank Ribery (Bayern Munich) 416.000 €/mois
- 43 David Bechkam (AC Milan) 416.000 €/mois
- 44 Wayne Bridge (Man City) 416.000 €/mois
- 45 Lassana Diarra (Real Madrid) 416.000 €/mois
- 46 Dimitar Berbatov (Man United) 400.000 € / mois
- 47 Andrei Arshavin (Arsenal FC) 400.000 €/mois
- 48 Nicolas Anelka (Chelsea FC) 400.000 €/mois
- 49 Ryan Giggs (Man United) 400.000 € / mois soit
- 50 Alessandro Del Piero (Juventus) 400.000 € /mois

lundi 15 février 2010

Donne à tes rêves la force d'exister...

Je ne crois pas au hasard, ni au destin un peu moins à la providence. Je reste persuadé que le seul moyen de réussir sa vie, de voir ses rêves se réaliser, c'est de se donner les moyens pour y arriver et d'y croire.
Personne ne peut m'empêcher de rêver, car mes rêves restent pour moi une source de motivation... Le seul fait d'y penser, me galvanise.
Je ne vis pas non plus dans les chimères. Le monde est réel je le sais, mais les plus grandes inventions, les plus grands boulversements socio-économiques du monde sont nés d'un rêve...
Matin Luther King a fait un rêve, il est en train de se réaliser -certes plusieurs années plus tard-.
Moi aussi j'ai un rêve, je vais me donner à fond pour qu'il se réalise...

fabio gbadson