mardi 30 mars 2010

Pourquoi le Real Madrid doit gagner le Classico?


Depuis son élimination de la Ligue des Champions par Lyon, le Real Madrid n'a qu'une idée en tête, être champion d'Espagne. Face aux enjeux sportifs et extra sportifs, les madrlènes n'ont pas le choix. Et sur son chemin, il doit battre le Fc Barcelone, avec qui il est au coude à coude, le 11 Avril prochain à Santiago Bernabeu. Focus

1. Le Real Madrid a investi plus de 209 millions pour se payer les services de Cristiano Ronaldo 94 millions, Kaka, 67 millions, Karim Benzema 33 millions, et de Raul Albiol 15 millions. Florentino Perez, le président du club, doit faire rentabiliser cette énorme dépense.
Comme il l'expliquait très justement à CNN cet été, "le football est comme une entreprise où l'on achète les machines les plus modernes pour mieux travailler“. Une sason terne entrainerait un véritable crash industriel et le Real ne ferait qu'augmenter une dette évaluée déjà à plus de 300 millions d'euros. Si la vente de maillots permet de compenser les sommes faramineuses, les retombées économiques du titre de champions d'Espagne seraient exponentielles.

2. Ce Classico se jouera à Santiago Bernabeu, un stade imprenable pour le Real Madrid cette saison en championnat. En quinze match à domicile, les madrilènes n'ont perdu aucun. Un autre résultat qu'une victoire à Santiago Bernabeu est impensable pour le peuple madrilène. si le Barcelone a déjà battu Madrid à Santiago, les statistiques à domicile cette saison des meringues sont tout bonnement prodigieuses. En quinze rencontres, le club du Roi n'en a perdu aucune, glanant 45 points sur 45 possibles en championnat, avec 53 buts inscrits (soit une moyenne de 3,5 buts par match) pour seulement 15 encaissés ! Seul l'AC Milan est venu prendre des points cette saison (victoire 2-3 pour les hommes de Leonardo). La finale de la Ligue des champions est accueillie cette saison à Bernabeu et elle est ratée pour le Real. Il faudra donc proposer une "autre finale" aux supporters.

3. Le Real possède un joueur d'exeption: Cristiano Ronaldo a su faire taire tous les sceptiques. Arrivé dans la capitale ibérique avec 94 millions d'euros, le Portugais a mis du temps à se mettre en route, mais pour quel résultat : en 26 rencontres toutes compétitions confondues, l'ancien ballon d'or France Football 2008 a inscrit la bagatelle de 26 buts. Il est d'ailleurs le meilleurs buteur de la Champions League bien qu'étant éliminé. Positionné les trois quarts du temps en attaque, le joueur originaire de Madère confirme l'efficacité qui était la sienne à Manchester United, où il avait finit la saison 2007/2008 avec 31 buts en 31 matchs de Premier League, et huit buts en C1. Bien muselé lors de l'aller, les catalans devront absolument rester sur leurs gardes, sans quoi Ronaldo pourrait leur faire quelques misères, dont lui seul a le secret.

In fine, le Real doit gagner pour prouver qu'il est plus fort que barça

lundi 22 mars 2010

Obama : celui qui réussi tout ce qu’il entreprend


Barack Obama a remporté une victoire historique, réussissant là où plusieurs présidents américains avaient échoué. La Chambre des représentants a approuvé dimanche soir la réforme de la couverture santé, permettant à plus de 32 millions d'Américains qui n'en possédaient pas de bénéficier d'une assurance-maladie désormais quasi universelle dans ce pays.

"Nous avons prouvé que nous sommes encore un peuple capable de réaliser de grandes choses", s'est félicité le président Obama à la télévision, peu après le vote. "Nous avons démontré que ce gouvernement, le gouvernement du peuple et par le peuple, travaille toujours pour le peuple"

Une réforme qui vu le système économique américain paraissait quasi impossible.
C’est dire combien de fois, la volonté et la détermination peuvent renverser des montagnes.

Ceci nous amène à revenir sur les conditions dans lesquelles cet homme a été élu.

Le soir du 4 Novembre 2008, le monde entier avait les yeux rivés sur les Etats-Unis d’Amérique.
L’élection du 44è président des USA a attiré l’attention de plus d’une nation. En Europe comme en Afrique, ces élections étaient très prisées par toutes les grandes chaînes de télévision. Tant l’enjeux socio économique de ces élections était important.

Un noir d’origine africaine venait d’être élu président de la plus grande puissance économique mondiale.
Le rêve de Martin Luther King, celui de ne pas voir un homme jugé pour la couleur de sa peau mais plutôt pour la mesure de son caractère se réalise.

Et pourtant, si Barack Obama avait été battu, se serait à cause de la couleur de sa peau ; mais il n’a pas gagné grâce à cela non plus. Il a su utiliser sa diversité pour rassembler autour de lui l’électorat. La stratégie était bonne, mais la technique utilisée était géniale.

Il a su faire renaître dans les cœurs de ses compatriotes, l’espoir, la fierté d’être américain. Et aux populations étrangères, l’espoir d’une Amérique ou tout est possible.

L’Amérique grâce à lui, nous fait toujours rêver. La Chine ou la Russie seront peut être une grande puissance ! Mais personne ne rêve de devenir chinois ou russe.
Pour les africains, cette élection a revêtu un caractère très particulier. D’autant plus que l’homme le plus puissant du monde est un « cousin ». Mais au delà de cette considération « familiale » il y a une analyse que tous les africains et surtout les jeunes doivent faire : Obama n’est pas un chanteur, ce n’est pas un rappeur ni un sportif, encore moins un trafiquant de drogue. Ça veut dire que les études et le travail sont un moyen de sauver notre condition. Il faut donc apprendre à travailler, à avoir des diplômes, à croire en soi.

Prenons exemple sur lui...

fabio gbadson

La faim justifie les moyens…

A la demande de notre professeur de multimédia, nous allons mener une réflexion sur le thème suivant : « la faim est elle toujours liée à la pauvreté ? »

D’entrée de jeu, nous dirons que la pauvreté et la faim sont étroitement liées.
Dans ce monde où la quantité de nourriture est largement suffisante, le problème qui se pose n’est pas son approvisionnement mais bien son accès.

Et seuls ceux qui ont les moyens y ont accès.
C’est l'absence de revenus, la pauvreté en d’autres termes, qui empêche les populations de se nourrir à leur faim.

Selon un rapport de la FAO -Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture-, la croissance de la production alimentaire dans les pays en développement a triplé depuis le début des années 1970. Elle a même réussi à dépasser celle de la population. Néanmoins, environ 854 millions de personnes dans les pays en développement souffrent encore de la faim chaque jour.

Si l’on doit accorder une attention toute particulière aux pays les plus pauvres, on remarque très facilement que les pays aux revenus moyens abritent 280 millions de personnes vivant avec moins d’un dollar par jour et 870 millions de personnes vivant avec deux dollars par jour, toujours selon le rapport de la FAO.

En plus, certaines circonstances politiques ne sont pas à négliger quand on nomme les causes de la faim.
Un régime dont la survie se trouve menacée par la faim dont son peuple souffre trouve les moyens de faire face à la situation. Il peut mettre en œuvre une politique qui augmente le revenu général de la communauté, ou une politique de redistribution qui fournit du travail aux chômeurs, et s'attaquer ainsi à l'une des principales causes de la faim à savoir le chômage.

Une population en santé, qui peut se nourrir convenablement, est la base même du développement durable.
fabio gbadson